Composter présente divers avantages. Les préoccupations sur la santé et l’écologie étant de plus en plus présentes, nous sommes nombreux à nous pencher sur le contenu de nos assiettes. Une des solutions pour manger mieux et plus sainement est de cultiver et consommer ses propres fruits et légumes du potager. Très bonne idée ! Et si vous poussiez un peu plus loin encore les bienfaits en fabricant votre propre compost maison ? De quoi alimenter et enrichir sainement les sols de votre jardin ? Ça vous dit ? Le Blog de Jardinage vous propose aujourd’hui un article pour apprendre à faire votre compost maison.
Qu’est-ce que le compost ?
Si vous n’avez pas lu notre précédent article sur le sujet, sachez que « compost » veut dire « engrais composé ». Le compost est un engrais naturel, un fertilisant à base de résidus de végétaux ou/et d’animaux. Après mélange, puis fermentation pendant un certain laps de temps, cette composition se transforme en un engrais naturel que l’on peut utiliser pour le jardin, en particulier, et pour notre agriculture, en général.
Le compost est le fertilisant le plus « équilibré » et écologique qui soit. Réaliser soi-même son propre compost est très simple.
Bon à savoir
Le processus de compostage est réalisé grâce à la présence de micro et macro organismes dans le tas de déchets accumulés. Ce sont ces organismes, vers de terre, insectes, champignons et bactéries, qui font le travail et transforment les déchets végétaux et animaux en humus riche en éléments nutritifs.
Pour que le processus soit parfaitement effectué, il est nécessaire que le tas de compost soit à la fois aéré tout en dégageant un certaine chaleur. En effet, la température au coeur du compost doit être comprise entre 50 et 70°C.
Deux réactions se succèdent : dans un premier temps, on parle de dégradation des déchets. Les déchets et résidus se dégradent et se décomposent lentement sous l’action de la chaleur et de la présence d’oxygène.
Puis on parle de maturation : la dégradation ralentie et les résidus deviennent un compost riche.
Procurer une bonne aération au compost
Il est primordial que le compostage soit effectué dans un endroit bien aéré et peu ensoleillé puisqu’il s’agit d’un processus aérobie. Autrement, vous risquerez de ne pas pouvoir composter de manière efficace. Par ailleurs, sachez que plus le tas de compost est volumineux, plus rapide sera la phase de dégradation puisque la température au cœur du tas de déchets sera plus élevée. Choisissez donc une zone du jardin ombragée, si votre tas de compost est à l’air libre ou bien réaliser un bac à compost avec couvercle (Comment fabriquer son propre composteur ? ). Placé à l’air libre, le tas de déchet se décompose moins rapidement mais produit du compost tout aussi riche.
L’oxygène est très importante, c’est pourquoi veillez à bien mélanger les déchets le plus souvent possible. Pour ce faire, munissez-vous d’un bâton et introduisez-le dans le tas, puis mêlez bien les ordures. Pour avoir un bon résultat, répétez l’opération aussi souvent que possible, pendant 4 à 6 semaines. Le fait de mélanger ainsi les déchets favorise également la préservation de la température de 70 °C, laquelle est utile pour la bonne décomposition des matières du compost.
Pour information, le compost peut être prêt après une fermentation d’environ 3 à 6 mois, selon la saison (printemps-été), alors que cette durée peut s’étendre entre 6 et 9 mois en hiver.
Quels déchets pour faire du compost ?
Vous pouvez jeter dans le composteur des déchets d’origine végétale ou animale comme par exemple : les fleurs fanées, les feuilles du jardin, les épluchures de légumes, les cendres de cheminée , les coquilles d’œuf, le marc de café ou le contenu des sachets de thé. A l’inverse, la viande, les produits laitiers, les os ou arrêtes de poisson sont à éviter.
Autres articles sur le même thème :
Rétroliens/Pings